Prise en main

Il est beau. Oui, il a vraiment une bonne gueule ce S5700, il faut le dire ! Tout de noir vêtu, à l'exception du contour de son objectif fait d'alu. Les plastiques sont solides et très légèrement "granuleux", ce qui ne déplait pas. La poignée quand à elle est... très profonde, mais aussi très confortable de par son revêtement. La finition est excellente et l'ensemble est vraiment solide, à l'exception peut-être du cache pour cartes mémoires un peu fragile et d'un très léger jeu du bouton de navigation multi-fonction, mais c'est vraiment chercher dans le détail.

Fujifilm FinePix S5700.

L'appareil accepte les cartes au format xD, mais aussi les cartes SD ce qui est très appréciable !

Les modes

La molette de selection propose de nombreux choix qui s'adaptent vraiment à tous les types d'utilisateurs, tous les niveaux, et toutes les situations.

Le mode "AUTO" est évidemment indispensable pour l'utilisateur amateur, ou même lorsqu'on a pas le temps d'aller fouiner ses réglages.

Un mode anti-flou permet... je vous laisse deviner ;) . Il faut bien cela, car je rappelle que l'appareil est dépourvu de stabilisateur optique !

Molette de selection des modes du Fujifilm FinePix S5700.

Le mode "N" vous donne des photos naturelles en évitant le flash. Un autre vous permet de prendre deux photos consécutives avec et sans flash.

Viennent ensuite les modes "SP1" et "SP2". En fait, ce sont des modes scènes (où vous retrouverez les classiques : Portrait, Sport, Neige, Plage, etc.). Vous pouvez donc mémoriser une scène pour chacun des deux boutons, ce qui est vraiment pratique pour éviter de jongler entre vos deux modes préférés, par exemple ! A noter aussi un mode Musée qui empêche tout simplement l'utilisation du flash et coupe les sons de l'appareil ! J'ai trouvé l'idée très bonne.

Voilà pour les modes "tout utilisateur", viennent ensuite les modes un peu plus avancés, pour vraiment s'éclater quand on commence à dompter la bête ;) . Le mode "P" est excellent : il vous permet de regler la luminosité de la photo, ensuite, il se charge du reste : l'ouverture et la vitesse !

Le mode "A" vous permet de regler l'ouverture, il se charge de la vitesse. Le contraire pour le mode "S". Et on arrive enfin au mode "M" comme Manual, ou le mode où tout est permis ;) . Vitesse, ouverture... tout est possible. Un mode bien sûr réservé à ceux qui s'y connaissent un peu plus ; même si pour progresser il faut bien patauger dedans et essayer différents réglages... c'est mon cas :) .

Ces 4 derniers modes vous propose des réglages supplémentaires non négligeables, en voici quelques uns : Balance des blancs, Prise de vue rapide, Mode AF (permettant notamment de cibler un sujet précis), Atténuation/Accentuation du flash (très utile pour ne pas gâcher l'environnement lumineux), etc. Le choix de la sensibilité ISO est également réservé à ces 4 modes : 64 à 1600. A noter que les Fujifilm gèrent plutôt bien le bruit électronique : j'ai pu le confirmer après quelques photos, en effet !

Vue de face du Fujifilm FinePix S5700.

Bien sûr, je ne terminerais pas ce tour des modes sans évoquer l'excellent mode Video, qui vous permettra de... filmer (!) en 640x480 (ou 320x240) par 30 images/seconde et avec la mise au point "en temps réel", comme un vrai camescope ! Le micro est correct (mais sans plus) et vous pourrez profiter du zoom x10 pendant la video (c'est là qu'est utile la stabilisation d'image !). Le visionnage des videos est efficace (avance rapide et retour étant de la partie) et un haut parleur integré vous permet d'écouter directement votre video sur l'appareil. Les bridges sont aussi d'excellents caméscopes !

Dans tous les modes il vous sera possible de choisir la qualité des images, ou plutôt sa taille : 7M F ou M (7.1 megapixels), 3:2, 4M, 2M et enfin 03M, autant dire que le choix est assez large. Pour donner un ordre d'idée, voici les chiffres avec une carte SD de 1Go : 285 photos en 7M F, 568 en 7M N, 999 (!) en 4M, 7746 en 03M ;) . Et pour la video, 18 minutes en 640x480 et 29 minutes en 320x240.

Commandes du Fujifilm FinePix S5700.

En vrac : les autres choses que j'ai aimé (ou pas)

L'écran de 2,5" est vraiment très agréable et lumineux (l'intensité est réglable). Par contre, il est assez sujet aux traces de doigts.

L'objectif n'est vraiment pas assez grand angle (38mm) et c'est là pour moi le principal gros défaut de cet appareil...

L'appareil fonctionne avec 4 piles AA (logées dans tout l'espace de la poignée). C'est à la fois un défaut et un avantage : je préfère les piles car cela coûte moins cher et qu'on peut donc s'en procurer plusieurs rechargées pour ne pas tomber en rade. Par contre, le poids de l'appareil en prend forcément un coup...

Autre point, l'appareil n'est pas particulièrement rapide. 3 images en 2 secondes : c'est tout ce que pourra vous proposer l'appareil en "rafale". Autrement, cela ne me dérange pas vraiment.

Le visionnement d'images est classique : zoomer, afficher les informations détaillées... L'appareil est capable de mettre en évidence (clignotement) les zones brûlées (enfin, blanches) ce qui peut être utile. En revanche, la suppression d'images est suivie d'une petite animation un peu moche et qui fait perdre du temps lorsqu'on veut en supprimer à la volée. Même si il est bien sûr possible de tout supprimer d'un coup ! ;) .

Aucune économie n'a été faite dans le package : sangle de qualité, câble video, câble USB... Y'a tout ce qu'il faut. Sauf la housse...

Le mode macro avancé (jusqu'à 1 cm) est très efficace ! C'était un critère important pour mon choix d'appareil.

Le zoom est puissant (x10), silencieux et précis : que demander de mieux ? ;) Assurément un point fort de l'appareil (et des bridges en général).

Flash du Fujifilm FinePix S5700.

Conclusion

Que dire de plus ? Je pense que j'ai fait le tour de la présentation ! Je ne peux pas bien sûr tout expliquer dans le détail, mais maintenant vous avez quand même un avis complet sur la bête ! Personellement, j'ai quitté un petit compact Canon d'entrée de gamme assez réstreint (mais satisfaisant pour sa catégorie !) et j'ai franchi le pas des bridges en douceur pour découvrir les joies des réglages compliqués et multiples. Et je ne suis pas déçu !

A noter que Fujifilm a sorti peu de temps après le S5800, qui est identique en tous points mis à part son capteur passant à de 7.1 à 8.0 megapixels.


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