4 septembre - Arrivée en terre islandaise

Rendez-vous au Terminal 3 de Roissy CDG... le même que d'habitude avec Air Transat, sauf que cette fois-ci c'est avec WOW Air que je vais voler (anciennement Air Iceland). Une compagnie islandaise, lowcost mais pas trop, avec une image assez "fun" qui passe par des petites phrases amusantes un peu partout à bord ("Salut, je suis votre siège !") et sur l'avion...

islande-wow-air.jpgTrois heures et quelques de vol, puis j'aperçois depuis le hublot les côtes islandaises, les plages de sable noir, les falaises qui se jettent sur l'océan... et surtout les gros nuages qui flottent au dessus du pays. Une fois au sol, je regarde autour de moi et je sais à quoi m'attendre : des gros nuages noirs, des petits nuages, des coins de ciel bleu, des grosses pluies au loin... tous les types de ciels se mélangent au même moment, rendant la météo imprévisible : bienvenue en Islande ! D'autant qu'en France c'était estival avec un grand ciel bleu et 33°C, je me retrouve à 10°C avec un petit vent qui pique.

Après une demi-heure de Flybus, je dépose mes bagages à Kopavogur (sud de Reykjavik) chez Karina et Ainis, leur jeune fille et leur chien débordant d'énergie et... un second bébé "tout neuf" qui venait de naître trois jours plus tôt !

islande-reykjavik-view.jpg

islande-reykjavik-church.jpgJ'y passerai trois nuits, le temps de m'adapter doucement au climat et visiter Reykjavik en prenant le temps. Chanceux, j'ai bénéficié d'un grand ciel bleu pour découvrir la capitale et ses principaux symboles, la rue Laugavegur et ses boutiques, l'église un peu bizarre ci-contre (même si on a vu bien plus bizarre dans le pays...), le nouveau centre de conférences Harpa, le Sun Voyager, ou encore la vue panoramique offerte depuis Perlan (ci-dessus).

On fait rapidement le tour de Reykjavik. Un jour suffit, mais en prenant son temps le deuxième jour permet de visiter l'un des nombreux musées. Quand la pluie est (enfin !) arrivée, j'ai donc fait un tour au Musée National d'Islande.

7 septembre - Premier road trip

Mais on ne vient pas en Islande pour visiter ses villes ! Je rejoins Lauren (une New Yorkaise qui déménage à Londres, avec une escale de quelques jours en Islande) qui a loué une voiture pour son séjour. Une voiture manuelle, pour une américaine qui ne s'y attendait pas, autant dire que je vais conduire les premiers kilomètres avant de me transformer en moniteur d'auto-école !

islande-wallpaper.jpg Direction la péninsule de Snæfellsnes au nord de Reykjavík. Premiers paysages de roches volcaniques, sur lesquelles de la mousse s'installe péniblement. On aperçoit une cabane de trolls à quelques pas de la route, où l'on décide de faire un premier arrêt rigolo ! Malheureusement, la météo n'est vraiment, mais vraiment pas avec nous. C'est la tempête, pluie et vent, difficile de prévoir quelque chose à faire dans ces conditions.

Lauren a la super idée de prendre deux auto-stoppeurs qui luttaient sous les trombes d'eau. Notre mini road-trip prend alors un nouveau virage puisque Tomáš et Kateřina (de Slovaquie et République Tchèque) deviendront en fait nos nouveaux compagnons d'aventure pour les jours à venir ! A commencer par une nuit dans une petite maison pleine de chaises et de tables, qui par chance était ouverte, nous permettant de dormir à l'abri de la tempête.

8 septembre - Au cœur des entrailles de la terre

Le lendemain, les aventures continuent et s'enchaînent : premier pneu plat ! Et comme si ça ne suffisait pas, la roue de secours est aussi pourrie et se dégonfle lentement elle aussi, mais tiendra suffisamment le coup pour nous transporter jusqu'à Akureyri le lendemain, où un pneu nous est envoyé par avion. Nous ne sommes qu'au second jour du road trip !

islande-barnafoss.jpg

islande-lava-cave.jpg Mais avant de prendre la route vers le nord, détour aux chutes de Barnafoss (ci-dessus), première traversée d'un troupeau de moutons (gros fou rire en les voyant courir !) et visite des impressionnantes caves de lave (ci-contre). Sous l'énorme coulée de lave, qui s'étend sur des dizaines de kilomètres, se trouvent des caves creusées par le mouvement du magma, aujourd'hui refroidi depuis bien longtemps. Aujourd'hui, on peut visiter cet énorme passage sous-terrain et c'est vraiment impressionnant de se retrouver dans ces lieux, au milieu de l'obscurité...

9 septembre - Akureyri, la "capitale du nord"

Le lendemain, après une longue route, et en prenant l'habitude de regonfler le pneu pourri à chaque station d'essence "N1", nous voilà déjà à Akureyri. Sympathique ville, avec des trolls géants (preuve à l'appui, voir la photo de groupe) et un joli jardin botanique... même si beaucoup de plantes n'ont pas l'air d'aimer le climat arctique (nous sommes très proches du cercle polaire).

islande-godafoss.jpg

On accueille de notre pneu tout neuf à l'aéroport (chose qu'on fait probablement qu'une fois dans sa vie !) et changement de roue sur le parking. Nous voilà prêts pour rouler vers l'est en direction d'un lac dont les alentours regorgent de choses à voir, Myvatn. En chemin, moment de contemplation devant les chutes de Goðafoss (ci-dessus). Le ciel possède des trous de ciel bleu, on rêve d'une aurore boréale pour ce soir...

10 septembre - Double cadeau du ciel

islande-myvatn-aurora-borealis.jpg...et on avait raison d'y croire ! Minuit passé, nous sommes désormais le 10 septembre et le ciel m'offre en guise de cadeau d'anniversaire une belle aurora boréalis (ci-contre) au dessus de Myvatn. Malheureusement, mon appareil photo ne me laissera pas le temps d'opérer mes petits réglages et sa batterie rendra l'âme, au pire moment !

islande-myvatn-volcano.jpg

islande-myvatn-viti-crater.jpg Peu importe : je suis avec des gens super, venant du monde entier, l'Islande a déjà gâté mes yeux... et dire je ne suis qu'au tiers de mon séjour : happy ! Au lever du jour, nouveau cadeau avec un magnifique ciel bleu (ci-dessus) vraiment idéal pour une longue marche jusqu'au cratère Viti (ci-contre) dans un paysage qui nous laisse sans voix. Pour Lauren et moi, c'est ensuite le triste moment de dire au revoir à nos deux auto-stoppeurs, qui vont poursuivre leur visite de l'Islande. Retour à Reykjavík le soir-même, avant de conduire Lauren à l'aéroport le lendemain, puisque c'est déjà la fin de son séjour...

11 septembre - Jour de transition

Ressenti très bizarre ! Je me retrouve de nouveau seul, j'ai l'impression que pour moi aussi c'est la fin du voyage... On a vécu tellement de choses en si peu de temps, j'ai l'impression d'être ici depuis un mois, alors que je n'y suis que depuis une semaine ! Je dépose la voiture de location, et je marche jusqu'au centre de Reykjavík... où je rencontre mes deux nouveaux compagnons de voyage, un autre Florian et Tania (un bavarois et une ukrainienne). Car oui, le lendemain, c'est déjà reparti pour le deuxième road trip !

12 septembre - Second road trip

Ce second voyage commence avec un curieux hasard : Florian (l'autre, pas moi) a loué la voiture chez le même loueur que Lauren (du premier road trip). Là où ça devient marrant, c'est qu'on se retrouve avec la même voiture ! La bonne vieille Opel Vectra du premier road trip, que je connais déjà par cœur, avec son coffre capricieux, ses pneus pourris et tous ses petits bugs, je m'étais attaché à cette caisse en si peu de temps et je l'avais rendue la veille avec une certaine émotion... et voilà que je la retrouve pour de nouvelles aventures !

islande-rocks-figures.jpg

islande-tectonic-foss.jpg L'idée pour ce deuxième voyage et de faire le tour du pays dans le sens anti-horaire, en suivant la route principale (la route 1) puisque notre bonne vielle auto n'est assurément pas faite pour les "F roads", autrement dit les routes réservées aux 4x4. On commence par le "Golden Circle", avec la vue à couper le souffle du canyon qui séparre les plaques tectoniques américaine et européenne. Direction ensuite le célèbre Geysir, le plus grand geyser d'Islande et aussi le plus connu. Même si je l'imaginais plus grand et donc plus impressionnant, ça reste divertissant d'attendre un peu pour finalement voir toute cette énergie surgir du sol et propulser de l'eau à 20 mètres en une fraction de seconde.

islande-foss.jpg

islande-hot-pool-house.jpg On poursuit cette belle journée (à la météo plutôt clémente) avec les impressionnantes chutes de Gullfoss (ci-dessus), puis nous nous mettons à la recherche de l'un des plus beaux lieux -mais aussi des plus secrets- pour profiter d'une trempette dans une source d'eau chaude naturelle, au milieu de nulle part, une petite cabane, la vapeur d'eau qui s'échappe d'un ruisseau (ci-contre).

Après un beau coucher de soleil, on profite de ce bain chaud gratuit offert par la nature, jusqu'à la tombée de la nuit. On aura même droit à quelques mini aurores boréales (un peu trop furtives) au court de la nuit : que demander de plus ?

13 septembre - Des moutons et des chutes

islande-sheeps.jpg Le gag de la journée commence avec des moutons. Beaucoup de boutons. Je veux dire, une INVASION de moutons ! Soudain face à nous, des milliers de moutons croisent notre route. Il gambadaient comme ça depuis des jours et des jours, et tous se rassemblent à un seul et même endroit. Un genre de festival du mouton ! Un peu comme une keynote Apple... oups.

islande-waterfall-4.jpg

islande-hidden-waterfall.jpg Aujourd'hui, des chutes, des chutes et des chutes. Non, on est pas tombés, je veux bien sûr parler de quelques unes des nombreuses "waterfalls" dont regorge l'Islande. On peut à chaque fois y remplir ses bouteilles puisque c'est tout ce qu'il y a de plus potable, cette eau est l'une des plus pures au monde.

Les célèbres chutes de Seljalandsfoss (ci-dessus) sont impressionnantes, mais ce qui l'est encore plus, c'est une plus petite chute enclavée dans une grotte (ci-contre) à seulement quelques dizaines de mètres de la chute principale... et que personne ne semble prend la peine d'aller voir. C'est pourtant magique !

islande-vik-night.jpg

Dernière chute de la journée, Skógafoss, nous en met encore plein la vue, avant de se diriger à proximité de Vik, et ses falaises où la mer se déchaîne. C'est beau au tomber de la nuit (ci-dessus) on verra si ça l'est au lever du soleil...

14 septembre - Black Falls et Icebergs

islande-beach.jpg

islande-waterfall.jpg Et effectivement, c'est aussi magnifique au lever. Premiers pas sur les plages de sable noir (ci-dessus) dont les vagues sont très piégeuses. On continue de longer le sud du pays par la route 1, avec des paysages plus magnifiques les uns que les autres, pour finir au parc national de Vatnajökull.

Après une courte marche, on mérite les magnifiques chutes de Svartifoss (ci-contre). Plus loin, paysage magique d'un embouteillage d'Icebergs sur le lac Jökulsárlón ; qui s'échappent du glacier Vatnajökull en direction de l'océan (ci-dessous). Malheureusement, on rate le dernier tour en bateau-bus de la journée... mais de toute façon c'était un peu cher.

islande-icebergs-2.jpg

15 septembre - Droit vers la tempête

Après une confortable nuit à Höfn (hébergés par trois filles non-islandaises mais qui viennent tout de même de pays du nord) on apprend que notre route va croiser celle d'un ouragan. Inconscience ou pas, de toute façon il faut bien que l'on roule vers l'est... mais à ce moment là on était très loin de nous douter ce qui allait suivre ! En effet, sur la route le vent secoue la voiture et je suis obligé de rouler au milieu de la route à très faible allure. En bord de mer, le spectacle est assuré par les rafales de vent qui soulèvent l'eau en nuages de gouttelettes et se déplacent à toute vitesse : unique. Même si parfois le nuage est bien plus dangereux lorsqu'il s'agit de tempête de sable noir... heureusement, notre voiture de location est déjà toute cabossée, et sa carrosserie nous laisse penser qu'elle en a vu d'autres.

Petit à petit, on progresse et les rafales de vent ne cessent pas, au contraire, elles s'accompagnent désormais petit à petit de neige, dans le même temps que l'on emprunte la route 939, un petit raccourci qu'on pensait alors inoffensif... surprise ! A mi-chemin, nous voilà incapables de franchir un col enneigé avec notre break, après quelques essais nous sommes obligés de faire demi-tour pour emprunter la "route 1", plus longue mais à priori plus dégagée.

iceland-col-neige.jpg

A priori ! Car nouvelle surprise, une fois le détour effectué, nous voilà face à une autre route impraticable du même genre. Et dire que c'est la route principale du pays ! La neige est balayée à l'horizontale en continu par les rafales de vent, on croise très peu de voitures, sinon des asiatiques qui n'ont pas pu aller bien loin avec leur petite Daihatsu... et bien nous, avec notre Opel Vectra chargée à bloc et avec des pneus lisses, on a fini par franchir la montagne grâce aux talents de pilotage de Florian, habitué aux routes enneigées de Salzburg !

iceland-road-weather.gifLe soir, la tempête est loin d'être calmée et la pluie (ou neige, selon l'altitude) ne cesse de tomber en grande quantité. On trouve refuge à Seydisfjordur, chez Johanna qui nous héberge de justesse (via Airbnb). Quel bonheur de trouver un lieu chaud et confortable pour passer la nuit. Johanna est absolument géniale, c'était comme notre maman le temps d'une journée. Le lendemain, les routes ne sont toujours pas dégagées, et surtout pas la route 93, la seule qui peut nous sortir de Seydisfjordur. On arrête pas de scruter la météo des routes (ci-contre). Après quelques essais de roulages infructueux sur la neige, on est contraints de rester une nuit de plus et Johanna accepte généreusement de nous héberger...

17 septembre - Sauvés, direction Myvatn !

Après un changement stratégique aux stands (on met les pneus arrières à l'avant, après s'être rendus compte qu'ils étaient bien meilleurs, puisque les pneus avant étaient tout simplement lisses, très lisses) on peut enfin repartir de Seydisfjordur. Les routes sont "dégagées", disons qu'après les pics de montagne on est juste contents de pouvoir rouler, tout simplement, quelle que soit l'allure. Le paysage est désormais tout blanc, partout, et tout ce qu'on veut, c'est rejoindre Myvatn sans encombres, ce qu'on réussira après avoir traversé cette incroyable route.

islande-snow-road.jpg

Me revoilà à Myvatn une semaine plus tard, dans un décor totalement méconnaissable. Fini l'herbe et le grand ciel bleu, désormais tout est blanc et le ciel continue de neiger ! Les routes sont encore difficiles et nous sommes obligés de renoncer à Dettifoss...

Nous sommes fatigués après ces jours de tempête et de conduite difficile, l'impossibilité d'aller là où on l'aurait souhaité, et même mon appareil photo n'en peut plus : incapable de recharger les deux batteries de mon petit Nikon, je serais contraint de me passer de photos jusqu'à la fin de mon séjour (c'est terrible !). Voici d'ailleurs sont dernier souffle :

islande-myvatn-2.jpg

18-19 septembre - Le long de la côte nord

Après une nuit passée à Akureyri, on oublie définitivement Dettifoss (trop loin, trop enneigé) et on décide de continue à tracer la route vers l'ouest, en longeant la côte, avec quelques longs tunnels bizarres à sens unique avec des aires de croisement... Quelques villages sympathique mais on comprend vite que désormais, tout est fermé, tout est désert. En plus d'être fin septembre, le passage de la tempête de neige a définitivement sonné la fin de la saison pour de nombreux lieux...

On décide d'ailleurs de s'introduire dans un camping qui avait fermé boutique. Toutes les lumières sont encore allumées, en vérité elles ne s'éteignent jamais : une source géothermique est proche, offrant l'électricité gratuite et illimitée ! Le petit local des toilettes est encore ouvert (et chauffé !) et surtout, le lieu possède une source chaude où l'on peut se baigner, le tout au milieu d'un paysage magnifique, montagnes enneigées d'un coté, vagues déchaînées de l'autre. Et rien pour photographier ça, car mon téléphone aussi est décédé avec ses trois batteries !

iceland-elephant-rock.jpg

Rencontre avec "l'éléphant" qui trône au bord de l'océan, puis c'est le temps de déposer Tania, qui doit quitter l'Islande plus tôt que nous... L'aventure se poursuit entre Florians, et comme il nous reste assez de temps, on fait route vers les Westfjords.

20 septembre - Westfjords (Vestfirðir)

Cap vers le nord ouest, sur une route désormais bien sèche (mais parfois pleine de pièges et de trous) et dans une météo plus agréable, le ciel bleu est de retour, les températures sont moins glaciales et surtout le vent a enfin cessé de nous pousser ! On apprécie de faire le tour des sources chaudes, plus ou moins chaudes (parfois bouillantes, il est impossible d'y mettre un pouce !), plus ou moins abandonnées (de nombreux lieux le sont, surtout dans cette région).

flat-tire-opel-vectra-dirty.jpg A la fin de la journée de route (sur l'une des plus belles routes qui soit, pas forcément par la qualité de son revêtement, mais par ses paysages et son relief incroyable !) on s'arrête à proximité d'une bien jolie source chaude, juste au bord de l'océan... Tout semblait parfait jusqu'à ce qu'on apporte la voiture pour faire le plein, non loin de là (une chance). Alors qu'on cherchait à faire fonctionner cette station essence qui ne voulait pas avaler nos cartes bancaires, après quelques minutes, la voiture décide de se "lâcher" littéralement par le pneu arrière droit, sans raison particulière. Pshhhhhh... pneu plat ! Comme si elle avait tenu bon toute la journée, mais qu'à cet instant, notre Opel craque.

On remplace ce pneu plat par celui de "secours", qui est en fait le pneu pratiquement lisse qui nous avait empêché de rouler sur la neige. Il survivra jusqu'à la fin du voyage.

21 septembre - Complètement à l'Ouest

iceland-bateau-abandonned-ship.jpg En route vers Bjargtangar, le point le plus à l'ouest de l'Europe. En chemin, on découvre de nombreux lieux à l'abandon. Un vieux bateau échoué, un genre de vieux musée d'épaves en tous genres (avions de guerre américains, véhicules d'aéroports, vieux camions de pompiers) et nous voilà au bout du bout. On est vraiment à l'Ouest, et la fin de l'Europe est vertigineuse.

iceland-bjargtangar.jpg

22 septembre - Viva la Bam, ça sent la fin !

iceland-sunrise-from-perlan-reykjavik.jpg Retour progressif vers Reykjavík, car mon avion décolle le lendemain ! Après un second tour du coté de Barnafoss et des caves de lave (qui valaient vraiment la peine d'être vues par Florian 2), nous voilà de retour à la capitale, qui m'offre pour mon dernier soir LE plus beau coucher de soleil de tout le séjour. Depuis la vue panoramique de Perlan, c'est magique.

Petit tour en centre ville, et le voyage se termine avec la rencontre improbable de Bam Margera dans un Subway... Oui, c'est totalement WTF. D'ailleurs j'ai tellement trouvé ça bizarre que je ne m'en suis réellement rendu compte qu'une fois qu'il est sorti. "Ah ouais, c'était bien lui !"

23 septembre - Retour en France (et en été)

Après une nuit à plus ou moins dormir dans l'aéroport, décollage vers Paris au petit matin. Et à l'arrivée, il fait chaud et il fait beau, comme quand je suis parti ! Après trois semaines à se cailler le cul, ça fait du bien quand même.

La tête pleine de souvenirs (et un peu fatigué par le voyage et le manque de sommeil) je découvre enfin ce que j'ai pu manquer en un mois. GTA V... et oui, on reste comme on est ! Retour à la vraie vie virtuelle. Mais en tout cas l'Islande je valide. C'est une ambiance, des rencontres, et une atmosphère indescriptible qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, et tous ceux qui y ont goûté vous le diront : ça vaut largement la peine d'affronter les caprices de sa météo !

En me relisant, de toute façon, je me dis qu'il est impossible de vous faire ressentir ce que l'Islande et ses rencontres m'ont apporté. En tout cas, si les photos ne vous suffisent pas, jetez un œil à ma jolie vidéo :